Lutte contre le harcèlement de rue ou dans les établissements scolaires, réflexions sur la petite enfance… L’Agglomération se mobilise pour apporter aux habitants du Grand Sénonais un cadre de vie où la sécurité de tous est une priorité par le biais de son Conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance (CISPD) du Grand Sénonais.
Fédérer tous les acteurs locaux (élus du Grand Sénonais, Etat, forces de sécurité publique, représentants des établissements scolaires, organismes de protection de la jeunesse, associations d’aide aux victimes…) afin de mettre en place des actions collectives visant à lutter contre les phénomènes de harcèlement ou de violence, à prévenir les addictions ou les comportements à risques, notamment chez les jeunes.
Les questions de harcèlement sont au cœur des actions du CISPD, notamment avec le déploiement du dispositif Angela sur Sens et Villeneuve sur-Yonne, ou encore la mise en place des boites papillon en milieu scolaire.
La lutte contre les violences intrafamiliales et conjugales est également un axe fort de la politique de l’Agglomération, que ce soit par le co-financement des Téléphones Grave Danger en partenariat avec le CIDFF89, ou encore le nouveau poste d’intervenant social en gendarmerie, aux côtés des intercommunalités du nord de l’Yonne, de l’Etat et du Département, pour mieux accompagner les victimes ou potentielles victimes de ce fléau que sont les violences intrafamiliales et conjugales.
Les violences conjugales connaissent elles aussi une augmentation significative, avec 178 victimes recensées (contre 115 en 2022), essentiellement féminines (93%).
«C’est notre rôle d’identifier, de penser et de concrétiser des actions, des dispositifs, des mesures, qui éveillerons les consciences, apporterons des solutions pour prévenir et anticiper le mal, afin d’éviter de le guérir».
Pour Jean-Luc Givord, vice-président chargé du CISPD
«C’est avec le soutien et l’engagement de tous que nous pourrons relever ses défis, pour nos enfants, nos familles, nos habitants et pour les victimes malheureuses».
Marc Botin, président de l’Agglomération